L’UNESCO publie une étude sur les pratiques innovantes des jeunes dans les médias

L’étude de l’UNESCO intitulée « Innovative Practices of Youth Participation in Media » montre que par le dialogue et la discussion, les jeunes produisent du contenu innovant à l’aide de toute une diversité de ressources médiatiques.

A partir d’études de cas en Afrique du Sud, au Ghana, en Haïti, en Inde, au Kirghizistan, au Mexique, au Mozambique, au Nigeria, en Somalie, au Viet Nam et en Zambie, l’ouvrage dresse un panorama des modalités de participation de la jeunesse dans les différents médias : presse écrite, radio et télévision, vidéo, Internet, assistants numériques personnels.

L’étude menée par Sanjay Asthana de la Middle Tennessee State University donne une description des différentes initiatives, tout en livrant des perspectives intéressantes sur l’engouement des jeunes pour les TIC et le multimédia qui se traduit par un engagement créatif et la création de contenu.

L’ouvrage étudie les divers types de pratiques innovantes et les modalités de participation des jeunes dans différents contextes culturels. Il montre que les jeunes produisent du contenu innovant à l’aide de toute une diversité de ressources médiatiques, à travers le dialogue et la discussion.

« Cette étude pourra servir de guide de référence pour les centres de médias communautaires, les éducateurs aux médias, les organisations non gouvernementales, les décideurs, les planificateurs, les professionnels des médias, les militants sociaux, les chercheurs, etc. », commente Abdul Waheed Khan, sous-directeur général à l’UNESCO. Les nombreux exemples fournis en font un ouvrage particulièrement pratique ; on peut les adapter ou les transposer dans le cadre d’autres initiatives mettant en place des programmes de médias pour les jeunes à travers le monde, ajoute le sous-directeur général.

”Référence bibliographique Sanjay Asthana, Innovative Practices of Youth Participation in Media. A research study on twelve initiatives from around the developing and underdeveloped regions of the world, Paris, UNESCO, 2006.

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Source : http://portal.unesco.org/ci/fr/ev.php-URL_ID=22831&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html

Le e-Gov, qu’est-ce que c’est ?

L’e-Gouvernement (ou gouvernement électronique ou encore administration en ligne) décrit l’utilisation des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) par les administrations publiques afin de rendre les services publics plus accessibles aux citoyens et aux entreprises et afin d’améliorer le fonctionnement interne de l’État. Il ne s’agit pas du gouvernement « traditionnel » auquel on aurait rajouté l’Internet mais d’un processus radical de changement de la manière dont l’État travaille et communique.

Mettre l’administration en ligne a de nombreux avantages

  • rendre les services disponibles par Internet 7 jours sur 7, 24 heures sur 24;
  • étendre leur accessibilité à de nouveaux canaux d’accès comme l’ordinateur personnel connecté à Internet, les bornes digitales dans les lieux publics, la télévision interactive, le téléphone portable…;
  • améliorer le confort d’utilisation (pas de files d’attente, plus d’informations, pas besoin de se déplacer…)
  • structurer les services en fonction des besoins des administrés (les intentions) et pas en fonction de la structure interne de l’administration;
  • offrir de nouveaux services personnalisés aux citoyens et aux entreprises (par exemple le calcul en ligne des impôts, le suivi des procédures administratives en cours, la consultation de son dossier personnel, l’envoi par e-mail d’informations sur-mesure…);
  • améliorer et accélérer le suivi et le traitement des demandes;
  • assurer une plus grande transparence et proactivité de l’administration;
  • offrir une information mieux ciblée et plus rapidement;
  • simplifier les procédures administratives notamment en diminuant le nombre de formulaires et d’attestations à remplir;
  • favoriser une plus grande implication et participation des citoyens (e-citoyenneté);
  • servir d’exemple pour l’ensemble des agents économiques et les inciter à s’approprier les nouvelles technologies.

L’administration en ligne comporte aussi quelques risques

  • risque de fracture numérique par l’exclusion de certaines catégories de la population (les classes les moins favorisées, personnes mal voyantes, personnes agées…)
  • manque de protection de la vie privée et de confidentialité des données
  • crainte pour la sécurité des transactions ou la perreinité des données
  • transfert de certains coûts vers le citoyen (achat de l’ordinateur, la connexion Internet, imprimante…)
  • insuffisance des infrastructures de communication et d’un accès bon marché à la large bande
  • barrières culturelles et manque de compétences informatiques

Améliorer le fonctionnement interne de l’État

  • informatisation de l’ensemble du processus de traitement au niveau du back-office;
  • de faciliter la communication, l’échange d’informations et la collaboration entre administrations.

Très souvent l’informatisation des procédures « papier » va de pair avec une refonte complète de ces procédures. C’est pourquoi, l’e-Gouvernement aboutit en général à une réorganisation en profondeur de l’État.

On utilise parfois aussi le terme : e-gouvernement, egouvernement, eGouvernement, e-gov, e-Gov, egov, eGov.

Domaines couverts : Portails gouvernementaux ; Carte d’identité électronique ; e-justice ; e-healthcare ; E-learning

Source : http://fr.wikipedia.org

Quel style de Management pratiquez-vous ?

Je viens de terminer la lecture du célèbre livre de Robert Papin “Le Directionnaire” (si vous voyez ce libre, achetez-le !) où il donne cinq styles de management. Je n’ai pu m’empêcher de rédiger ce billet.

Dans la catégorie Management de ce blog, j’apporterai ma modeste contribution dans le Management (des SI ?) à tous ceux qui comme moi ont eu une formation de base technique, nous sommes sans ignorer que les entreprises ont besoin d’avoir des cadres qui sauront maîtriser l’art de motiver, de communiquer et de négocier, bref des stratèges et des tacticiens.

Le Management est par définition un ensemble des techniques d’organisation, de direction et de gestion de l’entreprise pour que cette dernière atteigne ses objectifs. Au lendemain de la seconde guerre mondiale, l’objectif poursuivi par les entreprises était simple : produire le maximum de biens et de services pour répondre à des besoins considérables. Les Techniciens et les Ingénieurs (très compétents dans leurs disciplines) ont donc accédé à des postes de commandement, mais ont vu leur influence diminuer au profit des hommes de marketing.

Les cinq styles de management développés par Robert Papin sont :

1. Le style autoritaire

Ici le manager décide de tout et contrôle tout, car il pense que les personnes placées sous ses ordres n’atteindront jamais ses compétences, dans aucun de leurs domaines d’activité. Il ne voit guère l’utilité de mieux les comprendre et mieux les connaître, d’autant que leurs salaires et les avantages dont ils bénéficient suffisent, selon lui, à les motiver. Il n’hésite pas à braver les règles de sanction pour prendre en défaut et rejeter ceux qui voudraient contester son autorité.

2. Le style paternaliste

Le manager considère ses collaborateurs comme ses enfants, il leur apprend tout, décide sur l’essentiel mais laisse faire sur le détail. Il contrôle avec une main de fer dans un gant de velours car qui aime bien châtie bien. Que les collaborateurs prennent des initiatives ou pas, il arrive toujours à ses fins et oublies volontiers de sanctionner. Ces subordonnés n’exerceront jamais de véritables responsabilités, leurs idées seront exploitées par le manager et ile n’en garderont pas ma paternité…

3. Le laisser-faire

Le manager fait confiance et laisse chacun “se débrouiller”, il agit ainsi peut-être par timidité ou parce qu’il éprouve des sentiments d’indifférence teintés d’un léger mépris à son égard. Il les laisse sans directives, ne les encourage pas quand ils réussissent et ne les sanctionne pas lorsqu’ils échouent, les collaborateurs ne savent pas si dans la difficulté il se revélera faible ou autocrate. Pour ceux qui pratiquent ce style de management, sachez que le pire défaut d’un dirigeant est d’être inexistant.

4. Le management consultatif

Le manager ne décide qu’après avoir consulté les subordonnés les mieux placés pour l’informer, il dispose en effet du recul nécessaire pour choisir les grandes orientations. Il apprécie les compétences techniques chez ses collaborateurs, il choisi donc les intéressés avec le plus grand soin et les affecte là où il pourra exploiter cette compétence avec le maximum d’efficacité.

5. Le management participatif

Apparemment le style le plus difficile… Le manager se considère non comme un décideur mais comme un animateur, car il estime que la seule manière de motiver un individu c’est de lui donner des responsabilités et de l’aider à les exercer. Il assume, certes, la responsabilité finale, mais accepte qu’on remette en cause ses idées et demandes à ses collaborateurs de participer activement au choix des objectifs qu’ils vont poursuivre. Il consacre aussi beaucoup de temps à la communication.

AJAX comme Asynchronous Javascript And Xml

Le terme AJAX est une méthode informatique qui fait référence à un ensemble de technologies utilisées pour la création du contenu web dynamique et interactif ; le devéloppement d’applications Web 2.0 (défini dans un précédent billet) repose en grande partie sur cette méthode qui a plusieurs avantages, entre autre :

  • La rapidité d’accès à l’information, la majorité étant traitée en local par le navigateur
  • L’économie de la bande passante, en effet lorsqu’une requête est faite au serveur, seule les informations demandées sont mises à jour et non le contenu de la page entière
  • La portabilité, presque tous les navigateurs actuels proposent l’ensemble des outils nécessaires à la mise en place d’un moteur Ajax.

… et des inconvénients aussi : l’ergonomie peut prendre un coup, l’utilisation du Javascript par le navigateur, la complexité des devéloppements…

AJAX est un mélange de ce que les technologies web actuelles nous offrent :

  • une couche de présentation qui repose sur les standards XHTML (Extensible HyperText Markeup Language) et CSS (Cascading Style Sheets);
  • un comportement régie par Javascript et le DOM (Document Object Model) ;
  • des données formatées en XML et transformées via XSLT (Extensible Stylesheets Language Transformation) ;
  • des échanges effectués via des objets XMLHttpRequest.

Quelle belle combinaison, tout cela étant bien entendu au service des utilisateurs pour une expérience plus riche, plus simple, plus rapide, plus… plus… plus…

Le Web 2.0 : Qu’est-ce que c’est ?

Depuis un moment déjà le terme “Web 2.0” est à la mode, on en parle un peu partout et plusieurs articles lui sont consacrés dans les médias ; mythe pour certains, il constitue une véritable révolution informatique pour d’autres. Il est difficile de comprendre exactement ce qu’est le Web 2.0, tant les définitions semblent s’opposer. Est-ce une technologie, un concept ? J’ai lu quelques textes sur le sujet…

“Web 2.0” : voilà un terme qui lancé dans une communication attire l’attention et donne l’impression d’être à la pointe de la technologie, tous les géants de l’Internet s’y sont lancés : Yahoo! (Questions/Réponses), Google (Adsense), etc.

Le fondateur de Tim O’Reilly a publié sur son site le 30 septembre 2005 un article qui dessine les limites et les enjeux du web d’aujourd’hui : “Qu’est-ce que le web 2.0 ?”, cet article permet de comprendre les transformations actuelles du web et donne une tentative de clarification du sens du terme « web 2.0 ».

Dans ce contexte, le Web dans sa conception originale est appelé Web 1.0, qui comprenait des pages statiques (pur HTML) très difficiles à mettre à jour ; quelques temps après sont arrivés les développements avec ASP, PHP, JSP, etc. où les bases de données relationnelles (MySQL, SQL server, Oracle, PostGreSQL, etc.) étaient très utilisées et qui consituait le Web dynamique (certains l’appellent le Web 1.5), les mises à jours se faisaient alors assez aisément. Que ce soit pour le Web 1.0 que le Web 1.5, l’information est à sens unique, l’internaute ne peut que la lire, le web est considéré comme un outil de diffusion de l’information.

Ce n’est pas le cas du Web 2.0 où ce sont internautes qui produisent l’information, plusieurs services sont offerts en ligne (sites personnalisés, courriels, photos partagées, recherche, syndication, blog, messagerie instantanée, wiki, voire traitement de texte) et de toutes les définitions que nous avons de ce concept [il s’agit à mon humble avis d’un concept et non d’une technologie car le développement du Web 2.0 repose sur des technologies qui existaient déjà depuis un moment (RSS, XML, Javascript et compagnie)], une chose est sûre, c’est qu’il repose sur le navigateur avec les protocoles et les formats modernes qu’il sait utiliser et bon nombre d’entre eux sont ouverts (http, HTML, AJAX,…).

Comme je viens de le dire, tout ce qui est utilisé pour le Web 2.0 existait déjà depuis un moment (RSS, XML, Javascript et compagnie AJAX) et ce qui est nouveau c’est l’utilisation qui en est faite. L’information y est beaucoup plus libre, et peut se décliner sous différentes formes. Un site web 2.0 est complètement différent d’un site web 1.0 : plus vivant, plus souple, plus interactif, enfin on respire ! Le web 2.0 a de beaux jours devant lui ! Les Multinationales, les organisations internationales, les communautés, etc. doivent beaucoup profiter à orienter leurs développements dans ce sens…

La suite du billet très prochainement…

Sources et liens :

  • http://www.internetactu.net/?p=6144
  • http://www.internetactu.net/?p=6421
  • http://fr.wikipedia.org/wiki/Web_2.0
  • http://www.web2con.com
  • http://xmlfr.org/actualites/decid/051201-0001
  • http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39346619,00.htm
  • http://zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39334479,00.htm
  • http://www.oreillynet.com/pub/a/oreilly/tim/news/2005/09/30/what-is-web-20.html

Libération complète des sources d’Alfresco

ALFRESCO est un projet de gestion documentaire (ou GED : Gestion Électronique de Documents) multi plateforme et massivement basé sur la technologie J2EE, annoncé il y a moins de un an (voir lien vers l’annonce sur linuxfr).

Déjà très avancé fonctionnellement, le projet vient de passer un nouveau cap : suite aux nombreuses demandes, l’entreprise Alfresco annonce la version 1.2.1 qui est une libération complète des fonctionnalités jusqu’à présent réservées à la version dite “entreprise” ! (NdM: sous licence MPL).

  • Gestion de groupes
  • Authentification LDAP et Active Directory
  • Synchronisation des utilisateurs et des groupes avec une source externe
  • Authentification unique (Single Sign-On) avec NTLM
  • Fonctionnement en cluster
  • Fonctions de réplication

Autrement dit tout ce qui manquait encore pour qu’Alfresco soit encore plus massivement utilisé, et une nouvelle adoption d’un modèle “services” par opposition au modèle “licences”.

C’est une excellente nouvelle qui précède de quelques semaines l’annonce de la version 1.3 (prévue pour ce mois de mai 2006), et qui va apporter un grand nombre de nouveautés du coté fonctionnel.

Enfin, la communauté francophone continue à grandir, et nous n’attendons plus que vous.

Source : http://linuxfr.org